« La Connaissance des autres est Sagesse, la Connaissance de Soi est Illumination », Lao Tseu, Tao Te King, Sutra 33.
Avec la COVID19 et le confinement, de nouvelles habitudes se sont mises en place dans la vie de tant de personnes que les lignes ont bougé. Définitivement ? Là est la question. D’après mon enquête, il est évident que la paupérisation, l’isolement, la perte de repères, la souffrance psychique et parfois physique en raison des reports d’opérations chirurgicales à l’hôpital, la peur d’aller chez le médecin ou de se faire soigner, la fermeture des cabinets de psychothérapeutes, et la privation de libertés de toutes sortes, n’ont fait qu’augmenter la somme de souffrance déjà existante. Mais ce ne sera pas ce dont il est question en priorité ici car ceci n’a rien d’étonnant.
Même si cette réalité est cruelle, et nul besoin de la décrire car elle a été vécue à plus ou moins grande échelle par chacun d’entre nous, la surprise a été du côté du changement radical et positif que les êtres humains ont intelligemment installé dans leur quotidien. D’un point de vue écologique, le confinement a montré que trois milliards d’individus mis à l’arrêt quasi totalement avaient des conséquences bénéfiques sur la nature et que le respect de la planète est possible puisque nous l’avons fait. Mais il y a eu aussi des modifications plus subtiles, et peut-être encore plus bouleversantes si elles venaient à s’ancrer de façon irréversible dans nos vies. Cela a eu l’effet de découvertes pour certains, de confirmations pour d’autres. De quoi s’agit-il ?
Tout a commencé avec des prises de conscience. Peut-on par exemple compter combien de personnes ont commencé à pratiquer différentes formes de méditation, de yoga, de gymnastiques en tous genres, d’activités physiques douces et respectueuses du corps, pendant qu’elles étaient confinées ? Parmi ces personnes, bon nombre d’entre elles étaient déjà convaincues des bienfaits de ces méthodes. Pourtant elles ont témoigné n’avoir jamais, ou très rarement, instauré ces occupations guérisseuses pour l’esprit. Passer à l’action, faire ce qui est bon pour soi, voici ce que nous avons redécouvert, pour grand nombre d’entre nous. L’un a repris la peinture et le dessin, l’autre la musique en osant toucher cet instrument laissé de côté, celui-ci s’est mis à écrire, celui-là a réappris à prendre le temps de jardiner, de coudre, de jouer avec ses enfants, d’enfiler des perles pour créer des colliers, de colorier des mandalas, de lire ce livre qui traînait depuis si longtemps dans la maison sans être jamais ouvert, de discuter longuement avec sa femme, d’appeler mamie, de créer un espace de jeu, un espace de rencontre avec l’autre, si loin si proche, cet autre qui vit sous le même toit pourtant ! Je crois que chaque lecteur verra très bien ce dont je parle. Parce que nous l’avons tous plus ou moins vécu. Et à quoi sommes-nous revenus finalement ? À l’essentiel.
Faire ce que nous voulions faire depuis si longtemps n’a pas de prix et nous l’avons différé tant de fois - même s’il s’agit de choses aussi simples que de faire du tri dans les placards ou redonner un coup de peinture à cette chambre -. Nous ne faisions pas tout un tas d’activités importantes à nos yeux tant la course effrénée que nous menions ne nous laissait aucun répit. Alors que nous courions, en nous plaignant de procrastiner, en culpabilisant de ne pas prendre le temps de regarder nos enfants lorsqu’ils jouent, dansent et chantent, alors que nous croyions que le plus important était la réussite sociale, la reconnaissance, la vie extérieure, nous avons compris une chose : il est possible de revenir à nous. Et peut-être que désormais, ce n’est plus facultatif mais une nécessité ressentie comme telle par un pourcentage de la population suffisant pour qu’il y ait un effet de bascule. Parce que l’Amour, pour soi et pour nos proches, passe par tous ces soi-disant détails cités plus haut, apparemment insignifiants, mais qui sont de grandes et belles avancées dans notre évolution intime, spirituelle. Dans les profondeurs, nos vies ont soif de petits riens comme humer le parfum d’une rose, boire une tasse de thé en caressant le chat, regarder la course des nuages, rebondir sur un trampoline, rire avec son amoureux, savourer le soleil, écouter battre un cœur, se blottir contre un bébé, longtemps, longtemps. Et encore une fois, recommencer le lendemain.
La révolution puissante que révèle ces choix, qui remet en question tout un système sociétal basé sur l’argent et la consommation, ne peut pas s’arrêter lorsque les êtres, un par un, se mettent à savourer la vie de la sorte. Il s’agit là, au fond, d’une rébellion. Cette révolte a des visages multiples et elle est au moins aussi grande lorsque nous expansons le chakra 4 en pratiquant la Connaissance de Prem Rawat ou recevons le darshan d’un sage, que lorsque nous déscolarisons nos enfants, manifestons pour soutenir le personnel soignant en demandant des fonds conséquents pour l’hôpital, achetons local, roulons moins souvent en voiture, voire plus du tout, soutenons les personnes opprimées ou participons au renversement d'une dictature. Parce que c’est le bonheur qui gagne, et qu’aucune force ne peut aller contre cela. Le bonheur individuel, qui devient collectif si chacun s’en préoccupe très sérieusement, est la revanche prise (et non la vengeance) sur tout ce qui nous a blessés, sur tous ceux qui nous ont blessés. Il est la réponse absolue, in-quantifiable, inébranlable, mais illimitée, à la maltraitance de l’homme par l’homme qui jusque-là a régné en maître pour détruire.
Le bonheur est bien plus qu’une arme contre la guerre, il est, tout comme l’Amour, la Joie et la Paix qui lui sont corrélés, la Réponse à tous nos maux et à toutes nos questions. Il passe par une transformation profonde, dans l’intimité de ce que nous sommes. Nous pouvons nous transformer en suivant une psychothérapie, en faisant une formation de thérapeute à distance ou en présentiel, en assistant à des stages de développement personnel ou en essayant de nouvelles méthodes de thérapie en tant que patient, et en choisissant des thérapies efficaces, comme par exemple l'hypnose, les méthodes PEAT ou la résolution émotionnelle. Nous pouvons aussi vivre une transformation profonde en instaurant dans notre vie quotidienne la méditation.
Lorsque chacun y travaille, tous les problèmes que porte l’humanité sont traités à la racine. Acheter davantage, envisager la vie comme une carrière à réussir, déterminer sa vie de famille en fonction d’horaires et de contraintes toujours imposés par l’extérieur, parler à ses enfants uniquement selon les convenances et les us et coutumes de notre pays, vivre en fonction du regard d’autrui (et demander aux générations qui arrivent d’en faire autant), se détester ou se dévaloriser, vouloir vibrer davantage en fuyant dans les addictions et les sensations fortes de sports dangereux, écraser tout au passage à commencer par nos ennemis imaginaires et l’environnement, chercher à briller coûte que coûte en finissant cette thèse de doctorat plutôt que de passer du temps avec nos enfants qui supplient du regard que nous leur donnions de l’attention, voilà le désastre ! Voilà ce qui nous éloigne un peu plus chaque jour du bonheur, de cette revanche à prendre sur nos traumatismes psychiques d’enfance, sur le manque de respect généralisé envers les enfants que nous avons été. Mettre en pratique tout ce qui nous rend véritablement heureux - ne parlons pas des leurres - est une action écologique, révolutionnaire, politique, humanitaire et de santé publique. C’est une action individuelle mais non égoïste, car elle a un impact considérable sur le collectif. Il y a même une dimension économique dans le bonheur. Parce que s’il est notre quête première, le système économique tel qu’il existe aujourd’hui se trouve remis en cause, très profondément et de façon beaucoup plus décapante que nous pourrions l’imaginer à première vue. Réfléchissons. Et ensuite, changeons nos habitudes ! L’intensité de notre soif d’être heureux et la force avec laquelle nous agirons pour assouvir le besoin incommensurable d’ouvrir notre Cœur, fera la différence.
Décider de démarrer une thérapie ou de se former pour devenir thérapeute, entamer une formation à distance dans le domaine du développement personnel ou de la spiritualité, voici autant de moyens d'élever votre conscience et de tirer toute l'humanité vers les haut.
Comment un être humain lumineux, épanoui, qui baigne dans l’amour et la joie, l’esprit en paix, pourrait-il saccager la nature et s’en prendre aux autres ?
Le bonheur est le remède contre la maladie collective qui entraîne la destruction de cette planète. En dehors, éventuellement, de quelques sages et éveillés, il n’y a probablement pas de psychisme parfaitement, intégralement sain, et on peut se demander alors s’il ne nous reste plus qu’à vivre sans psychisme, qu’à le transcender. Ce n’est que par la sublimation de cette part névrotique de nous-mêmes, après avoir soigné et guéri ce qui peut être guéri, que certains appellent l’enfant blessé, et surtout dans l’accueil de cette partie sombre et souffrante, sans déni à son égard, que nous pouvons être complets et authentiques. Rejeter notre Ombre sans être capable de l’embrasser est le meilleur moyen de la projeter sur autrui. Être soi-même ne revient pas à vivre uniquement dans la Lumière en ignorant l’Ombre. Car il y a bien les deux en nous. Il s’agit de regarder en face nos bassesses, nos manquements, nos erreurs, notre ignorance et nos émotions négatives. Vouloir se positionner dans la Lumière à tout prix, sans introspection honnête et volonté de changer ce qui n’est pas juste au fond de nous, génère la projection de notre misère intime sur les autres. C’est alors que la guerre entre humains commence. Il est donc dévastateur de ne pas être conscient de qui nous sommes, de ne pas se connaître.
Aussi, ceux qui sont sincères dans leur quête et cherchent de l’aide auprès de spécialistes (thérapeutes, formations de thérapeute) ne doivent pas manquer de repères. Le livre
Alternative pour la guérison se propose d’en donner au moins quelques-uns. En parlant des différentes préoccupations de l’être humain, comme l’éducation, la thérapie, le travail ou la santé, nous découvrons un peu plus la nature humaine. Si nous ne la connaissons pas jusqu’au bout, nous risquons d’entamer une bataille qui ne vaut pas la peine d’être menée et qui est perdue d’avance : celle que nous nous livrons les uns contre les autres, celle que nous livrons contre nous-mêmes. La seule victoire qui en vaille vraiment la peine est aujourd’hui celle qui remet le mental, le Cœur et la Conscience à leur juste place.
Le bonheur à grande échelle pourrait être guérison du monde. Sans mal-être psychique, pas de guerres, pas de pollution, pas de massacres psychologiques d’enfants, pas d’abus de pouvoir. En détruisant le psychisme des enfants par l’injonction consciente ou inconsciente que nous leur adressons d’être dans la compétition, de faire fi de leurs besoins, et en ne répondant pas à leur grande soif de liberté qui revient à leur permettre d’être tels qu’il sont, ne sommes-nous pas en train d’anéantir toute chance de survie collective ? C’est bien la souffrance psychique qui préside à la destruction de l’humanité et de la planète. L’identifier et y remédier à notre niveau, donc individuellement, est le grand travail de toute une vie. Si chacun prenait en charge sa névrose, se responsabilisait en entamant un travail sur soi, la Terre aurait peut-être une chance de ne pas être maltraitée et l’humanité se dirigerait vers davantage de Conscience.
Alternatives pour la guérison explore différentes thérapies et nous encourage tous à reprendre les rênes de notre vie en faisant des choix éclairés et en agissant pour atteindre la plénitude.
Nous ne disons pas ici qu’il n’y a qu’une seule façon d’appréhender la mort ou d’en parler aux enfants, ni de les éduquer, ni de se soigner, de travailler, de pratiquer une activité physique, de méditer, ni d’habiter son corps. Il y a tant de voies thérapeutiques pour chercher le bonheur et guérir que cet ouvrage ne livre que ce qui a retenu notre attention, sûrement parce qu’il y a un aspect avant-gardiste dans les approches des chercheurs et pionniers qui ont nourri notre enquête. C’est une vision du bonheur et de la guérison de ce début de 21e siècle. Elle évoluera avec les nouvelles découvertes et expériences humaines. Mais le bonheur, comme la santé mentale sont sous le feu des projecteurs à présent et c’est peut-être un peu l’heure du bilan, ou au moins celle d’un compte rendu. Il y a tant d’autres voies spirituelles, médicales et philosophiques qui concernent ce thème, que vingt tomes d’un livre comme celui-ci ne suffiraient pas.
Nous espérons dans ce livre que vous ne serez pas toujours d’accord, que vous engagerez le dialogue. Car les domaines abordés nous semblent être les poutres qui portent la maison de notre vie. Et si ces étaux sont solides, entretenus, nous pourrons être candidat à la Complétude. Cela requiert toute notre vigilance et ce livre veut attirer l’attention sur l’essentiel. Nous vous invitons à réfléchir et surtout à poser des actes qui vont dans le sens de l’épanouissement. Comment arrêter les guerres sur Terre si les gens sont malheureux ? Comment un être humain en conflit avec lui-même peut-il créer autre chose que du conflit autour de lui ? Pourtant, il ne s’agit pas d’accepter toutes les personnes toxiques dans l’intimité de notre quotidien et nous y reviendrons, mais au contraire d’éliminer de notre vie tout ce qui peut nous faire du mal. C’est le meilleur moyen de montrer à nos enfants que notre vie est un miracle, que nous la protégeons, que La Vie sur Terre est précieuse, que nous l’enveloppons d’attention pour la protéger aussi. Nos enfants nous remercierons de mettre des limites à ce qui agresse notre lieu de vie, et notre psychisme en est le cœur. Nous pouvons donc prétendre aussi protéger notre psychisme, cet enfant blessé en nous. Je nous souhaite de créer un univers qui nous convient, une bulle d’amour autour de nous, avec des relations qui nous nourrissent au lieu de nous prendre de l’énergie. Nul ne peut chanter « besoin de personne » mais choisir consciencieusement nos relations est capital. C’est peut être un prérequis pour atteindre cette paix, le minimum vital. Ensuite, on dit qu’il reste encore beaucoup à faire, qu’en pensez-vous ? Peut-être bien peu, car la paix est si proche puisqu’elle est déjà en nous.
Je vais vous dire vraiment comment, personnellement, j'ai trouvé beaucoup de paix, c'est-à-dire comment je me suis rapprochée de moi-même. J'ai tout simplement beaucoup médité et je me suis formée comme thérapeute. En visant une telle reconversion professionnelle, j'ai été obligée de me transformer profondément en faisant un gros travail sur moi.
Une formation de thérapeute à distance est à la fois un travail sur soi et un arc qui vise un beau métier, celui de psychopraticien ; je dois avouer que c'est ce parcours de formation de thérapeute qui m'a amenée vers une bien plus grande Paix, un plus grand bonheur et un psychisme plus sain parce que j'ai dû utiliser des outils, une pratique spirituelle pour aller davantage dans mon cœur. Devenir thérapeute holistique m'a poussée à travailler toute ma vie sur moi, parce que c'était une vocation très profonde et que je ne pouvais pas faire un autre métier que celui de thérapeute. Il fallait donc, pour que je puisse atteindre mon but en répondant à cette vocation professionnelle, que je me libère émotionnellement, que j'efface un par un mes traumatismes, que j'aille puiser en moi des ressources à travers différentes thérapies. Se former à distance au métier de thérapeute n'a pas été mon choix au départ et j'ai fait de nombreuses formations de thérapeute en présentiel. Pourtant aujourd'hui, lorsque je me forme encore, je choisis une formation de thérapeute à distance qui me convient, car j'ai perdu beaucoup de temps et d'énergie dans les formations en présentiel ; sans parler de la différence de coût entre les formations de thérapeute en présentiel et les formations de thérapeute à distance. Certaines formations de thérapeute à distance sont tout aussi qualitatives et moins onéreuses que la plupart des formations de thérapeute en présentiel. Après avoir suivi une formation de thérapeute en présentiel, il est peut-être temps pour vous de suivre une formation de thérapeute à distance, c'est-à-dire online, avec tous les outils simples que vous connaissez : ordinateur, téléphone, vidéos, fichiers audio et pdf, webinaires sur skype ou zoom... Alors, Jetez-vous à l'eau !
Aurélie Olivier
Appelez vite le 06 70 97 34 21 ou envoyez un mail à : lesailesdusucces@gmail.com